Une grande première pour moi : vous parler d’une expo. Je sais pas si je vais y arriver mais j’ai envie de vous raconter ce que j’ai vu et ce que j’ai vu ce samedi est plutôt chouette (quoi ? On dit pas « chouette » quand on veut caractériser l’Oeuvre d’un Génie, ouais, ben tant pis, j’écris ce que je veux, hein !)
(J’avais pas vu qu’on n’avait pas le droit de photographier)
Donc…
Témoin de son époque (c’est le thème de la trilogie exposée à la Pinacothèque complétée par les oeuvres de Brueghel et de Chu Teh-Chun ), Goya nous raconte la fin du 18ème et le début du 19ème siècle en Espagne : l’hypocrisie de la religion dans « Les Caprices », la souffrance endurée par les Espagnols durant la guerre (1807-1814) dans la série de gravures intitulées « Les Désastres de la Guerre », la critique et ses questionnements à propos de la prostitution, du mariage et de l’éducation, une série de portraits (parce qu’il ne faut pas oublier qu’il a été pendant très longtemps le peintre officiel de la Cour tout en continuant à s’insurger sur la Société) puis pour finir, une autre série de gravures où Goya se perd dans des allégories cauchemardesques…
Goya m’a fait faire un bond dans le temps et m’a transportée dans cette Espagne de l’époque. Ce fut un critique privilégié de son temps et a eu un regard très affuté sur la société dont il faisait partie. Malgré son statut de Peintre Officiel de la Cour, il a su garder son regard acéré et nous a livré un témoignage en or massif de la vie espagnole.
Bref, je ne suis pas très experte – voire même pas du tout – en matière de peinture, je vais donc vous épargner mes « waouh » devant son oeuvre mais, vraiment, cette expo est fabuleuse, chaque détail de chaque gravure est soigné, plus qu’un peintre, Goya était un appareil photo vivant avant l’heure !
J’ai adoré cette expo, j’attendais quand même depuis longtemps de voir une exposition de cet Artiste, faut dire qu’un de ses auto-portrait trône dans ma chambre d’ado depuis belle lurette et que j’ai étudié la civilisation espagnole à la fac dans une autre vie !
Donc, si, en plus de tout ça, l’Espagne -l’Europe- du 18 et 19ème vous intéresse, courrez voir cette exposition, vous ne serez pas déçus !
Infos Pratiques :
–> depuis le 11 octobre jusqu’au 16 mars 2014
–> à La Pinacothèque de Paris (Métro : Madeleine)
–> de 10h30 à 18h30