Lundi Ciné : « X-Men : Days of future Past »

Eh ben, je me rends compte que cela fait des lustres que je ne suis pas venue vous raconter mes sorties cinoche !

Aujourd’hui, je viens vous parler du nouveau « X-Men : Days of future Past » de Bryan Singer, qui est enfin revenu aux affaires et nous livre un vrai film de Super-Héros, humour et pattes d’eph en prime !

575642.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

J’étais très excitée à l’idée d’un nouveau X-Men, tant le dernier en date m’avait bien plu et puis aussi… de revoir Michael Fassbender dans sa petite combi qui lui sied si bien… euh… je m’égare…

« Dans un futur proche, les espèces humaines et mutantes ont été éliminées de la surface du globe par d’impitoyables robots sentinelles. Les rares survivants des deux camps n’ont plus foi en l’avenir. Dans un ultime effort pour changer le cours tragique des événements, le professeur Xavier et Magnéto, autrefois amis et devenus ennemis, envoient Wolverine dans le passé, à la rencontre des jeunes mutants qu’ils ont été. Car le meilleur moyen d’arrêter la guerre reste encore de ne pas la laisser éclater. Le mutant aux griffes d’acier va donc user de tout son talent de « diplomate » pour enterrer la hache de guerre entre les frères ennemis… »

Que dire ce nouvel opus ?

Les acteurs sont bons, Fassbender, McAvoy and co relèvent bien le défi, ils sont choupis dans leurs fringues 70’s. On n’est pas submergé par les effets spéciaux qui avaient pu être un peu de trop dans les opus précédents, mais là, ils sont savamment dosés, ni trop, ni pas assez. Le scénario est relativement bien ficelé, les allers/retours dans le temps sont super bien maitrisés. J’ai également adoré l’ambiance assez dark, on est quand même en train d’exterminer les derniers mutants, bon dieu de bois ! Et puis, la relation « je t’aime-moi, non plus » du Professeur X et de Magneto est intéressante. Bref, on passe un bon moment. Les 2h12 passent à une vitesse folle.

Maintenant, en tant que fan des mutants, je suis un peu confuse quant à l’intérêt de ce scénario, si ce n’est l’envie de faire table rase des épisodes précédents (je ne peux en dire plus sans spoiler) et de refaire une série de films…c’est que ça rapporte les franchises de Super-Héros !  Ou, si je suis naïve, je dirais qu’il y a peut-être une volonté d’ouvrir une nouvelle ère cinématographique à nos mutants préférés !

 083764

089008

 

▼ Sunday Zic : Incubus ▲

Parlons de mon intoxication musicale du moment !

J’ai beaucoup écouté Incubus lorsque j’étais ado, au lycée, Brandon Boyd et sa bande n’avaient pas beaucoup de secrets pour moi et puis j’ai oublié… mais carrément oublié.

Et puis, il y a peu, je suis tombée – par hasard – OUI, complètement par hasard sur ce clip et je suis dite, ben mince alors, je connais ces tattoos, ben nom d’une pipe à crack, c’est Brandon ! O_o

« Sons of the Sea » – Come together (Sons of the Sea est le groupe de Brandon Boyd seul)

Putain, la vache, et je ne suis plus quelle grossièreté j’ai utilisé quand j’ai visionné ce clip. Et puis, on s’habitue (ou on fantasme, au choix), les filles s’y habituent pour la plastique de Brandon et les garçons pour celle de la nana ou vice et versa… et puis, on se dit que quand même, c’est bien loin de ce que faisait Incubus il y a quelques années.

Du coup, j’ai replongé la tête la première dans toute la discographie du groupe californien, et du haut de mes 33 ans, je dois avouer, qu’ils me font toujours triper grave !

 –> « Dig », version live

–> « Are you in? »

 

Et maintenant, ce que je dois vous dire… c’est que j’ai eu le méga chance de rencontrer Brandon Boyd EN VRAI, il y a environ deux mois pour la dédicace de son nouvel ouvrage d’art (parce que l’homme est aussi un grand artiste) « So The Echo » (mélange de dessins, de peintures et de photos), et que… je ne m’en suis toujours pas remise…

photo 3

photo 1

photo 2

J’étais évidemment à 2 doigts de défaillir, en bonne midinette que je suis…

Merci…

Un p’tit mot pour vous remercier pour le soutien qu’il fut par commentaire, par sms, par mail, sur Facebook ou autre moyen de télécommunication moderne, il m’a profondément touchée.

Aujourd’hui les choses rentrent dans l’ordre et je sais que c’était le meilleur choix pour nous, enfin pour moi car le mec m’a dégagée 4 jours après.

 

Hirondelle

Celle qui…

J’ai eu ce désir d’enfant. Il y a quelques années. 

Il y a quelques jours, j’ai appris que j’étais enceinte. 

Mais, ce n’est pas le bon moment. La relation est naissante, on a tant de choses à faire tous les deux avant… comme se découvrir par exemple. Il faut prendre une décision mais je ne suis pas prête à être mère aujourd’hui.

Je l’ai tant voulu cet enfant, j’ai tant voulu être enceinte, avoir tous les signes, même les plus pénibles, j’ai tant voulu avoir ce gros bidon. Mais pas aujourd’hui.

Voilà, je suis celle qui a avorté.

J’ai pu bénéficier d’une IVG médicamenteuse parce qu’on s’y est pris suffisamment tôt et que les médecins que j’ai rencontré dans mon parcours du « combattant » ont été efficaces. Je parle de parcours du combattant parce que les choses ont été un peu pénibles à vivre.

Il a fallu vivre une – première – échographie et voir mes entrailles. C’est normal, c’est le protocole.

Le RDV au planning. 1h30 d’attente, la prise en charge en revanche est très bien, le personnel est rassurant et joyeux. C’est con mais j’allais pas très bien quand j’ai poussé la porte de ce centre d’IVG, j’étais même en larmes mais entendre les infirmières rire et les voir me sourire, ça m’a fait beaucoup de bien. 

Lors du premier entretien avec une infirmière qui remplit mon dossier de demande d’IVG, en regardant l’échographie de datation, elle se rend compte que je ne vais pas devoir subir d’IVG puisque la grossesse ne se développera pas. Enfin, c’est ce qu’elle croyait. Bref. Elle m’envoie aux Urgences obstétriques de l’hôpital (avec toutes les mamans et les petits bébés… je ne dirai rien sur ce moment hyper angoissant et violent) pour me déclencher une fausse-couche. Putain, à ce moment-là, je me dis que finalement, j’ai du bol, que le cauchemar est bientôt fini et qu’en plus, cette grossesse ne pouvait, de toute façon, aller à terme. Je suis soulagée.

Pour pouvoir déclencher une fausse-couche, le médecin des urgences me refait une écho – la seconde -. Une nouvelle écho mais l’angoisse de la première a disparu puisque je sais qu’il n’y a rien dans mon ventre de viable. Ben si en fait, l’embryon qu’on ne voyait pas à la première écho se voit très bien maintenant. Et là, patatras, tout se casse la gueule. Le médecin qui visiblement n’a pas lu le dossier ou en tout cas a zappé la demande d’IVG est enjoué : « Regardez, Madame, c’est bien vivant ce que vous avez dans le ventre ». Bim, le retour des larmes et retour au planning pour mettre en place l’IVG. Putain, quel cauchemar. 

Tout est planifié à la semaine suivante, c’est normal, c’est le protocole, une semaine de réflexion obligatoire. Je vais encore vivre une semaine avec ces signes de grossesses pénibles (seins douloureux, nausées, vertiges…). Le médecin me dira plus tard que je vais surement les supporter encore quelques semaines même…

Le rdv arrive. Je prends ce premier médicament qui va stopper la vascularisation et donc stopper la grossesse. Voila, c’est fait. Je rentre.

Deux jours plus tard, à 9h précisément, je laisse fondre 4 petits cachets hexagonaux sous ma langue. Ces cachets qui vont provoquer l’expulsion de mes entrailles. 5 minutes après la fonte, le travail se met en route : contractions violentes, même mon dernier tatouage a été plus soft en terme de douleur, j’avais été à deux doigts de défaillir. 4h de douleurs intenses à se tordre dans tous les sens, à pleurer, à taper contre le mur… Putain, plus jamais. Si la pharmacienne avait fait correctement son boulot et qu’elle m’avait donné les bons médocs, j’aurais surement moins souffert, mais elle s’est plantée… (J’ai prévu d’aller me la faire cette semaine !)

Voilà, c’est fini. Le cauchemar est, normalement, fini. 

Si je raconte ça, ici, aujourd’hui, c’est parce qu’il y a quelques mois, des politicards s’étaient permis de parler d’ « IVG de confort ». Au moment où je l’avais entendu, cela m’avait révulsée. « Putain, mais ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas et encore moins à la place de ces femmes » c’est ce que je m’étais dit à l’époque. Aujourd’hui, je fais partie de ces femmes et aujourd’hui, après avoir vécu ce que je viens de vivre, j’ai envie de les massacrer. 

Effectivement, recourir à l’IVG peut sembler pour beaucoup une option de facilité, de confort de vie, oui, on a la liberté de se dire qu’on a le choix. Oui, j’ai fait ce choix de facilité, pour toutes les raisons qui m’appartiennent, mais chaque millimètre de mon corps et de ma tête en a souffert. 

Une dernière chose, le 28 avril dernier, le jour où j’ai pris la décision ferme d’avorter, une radio de merde, BFM/RMC pour ne pas la citer, proposait cette question à ces auditeurs : 

Capture d’écran 2014-05-11 à 11.03.36

No comment…